S'abonner

Les complications en bronchoscopie : l’intérêt d’un consensus - 20/12/14

Doi : 10.1016/j.rmr.2014.10.015 
J.-L. Legodec 1, G.-M. Mangiapan 2, J.-M.-V. Vergnon 3, B.-E. Escarguel 4
1 Service de pneumologie, HIA Sainte-Anne, Toulon, France 
2 Service de pneumologie, CHI Créteil, Créteil, France 
3 Service de pneumologie, hôpital Nord, Sainte-Étienne, France 
4 Service de pneumologie, hôpital Saint-Joseph, Marseille, France 

Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
Article gratuit.

Connectez-vous pour en bénéficier!

Résumé

Introduction

L’accréditation est devenue obligatoire pour les établissements de santé. L’HAS fait officiellement de la bronchoscopie (BS) des événements porteurs de risque et exige une évaluation régulière de nos pratiques professionnelles, notamment par la constitution de revue de morbi-mortalité. La majorité des retours d’expérience colligés par l’HAS sont des évènements indésirables secondaires à des complications survenues pendant ou après nos BS. Pourtant, les complications de nos actes mini-invasifs sont rares et mineures. Mais la définition et la déclaration de ses complications souffrent de l’absence de consensus.

Méthode

Enregistrement prospectif des complications survenues durant des actes de BS souples standard et/ou avancées, au sein des centres hospitaliers généraux de Créteil et Toulon, de juin 2007 à juin 2014, sans définitions consensuelles au préalable.

Résultats

Durant ces 7 dernières années, 14 418 BS ont été enregistrées. Sur 7500 BS, Créteil rapporte 605 complications, soit un taux global 8,06 %. Sur 6918 BS, Toulon rapporte 438 complications, soit un taux global 6,33 %. Entre les deux centres, il existe d’importantes différences dans la dénomination et la définition des complications, et d’importantes différences de taux spécifiques de complications. Toulon rapporte un taux de complications de l’EBUS de 22 %. Ces différences ne sont pas statistiquement significatives.

Conclusion

La définition et la déclaration des complications en BS sont différentes au sein de deux unités dirigées par des membres actifs du GELF. Nos pratiques sont harmonisées. Pour mieux les évaluer, il convient d’en harmoniser les conséquences. Le GELF est actif sur ce sujet, notamment en rapport avec l’EBUS.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Plan


© 2014  Publié par Elsevier Masson SAS.
Imprimer
Export

    Export citations

  • Fichier

  • Contenu

Vol 32 - N° S

P. A27 - janvier 2015 Retour au numéro
Article précédent Article précédent
  • Apport de l’endoscopie bronchique dans la prise en charge des maladies respiratoires au Sénégal : expérience de l’hôpital principal de Dakar
  • A. Niang, P.-S. Ba, B. Fall, M.-N. Seye, M. Thiakane, K. Ba Fall
| Article suivant Article suivant
  • Intérêt pronostique du TEP au 18F-FDG dans la fibrose pulmonaire idiopathique
  • A. Justet, A. Laurent-Bellue, M.-P. Debray, R. Borie, R. Lebtahi, G. Thabut, M. Aubier, B. Crestani